Brazzaville_Des OSC ont été formées sur l’Observation independante externe
A Brazzaville, au siège de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) une dizaine des représentants des organisations de la société civile locale ont pris part, ce 29 août, à la formation sur l’observation indépendante externe relative aux investissements non forestiers en milieu forestier.
Venus des cinq départements du Congo (Sangha, Cuvette-Ouest, Cuvette, Lékoumou et Kouilou), des représentants des organisations de la société civile ont pris part, ce 29 août 2017, à la formation sur l’observation indépendante externe relative aux investissements non forestiers en milieu forestier organisée par l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH).
Une formation en vue de permettre aux représentants des organisations de la société civile (OSC), qui proviennent tous des zones où sont concentrées des activités agroindustrielles, minières et infrastructures, ainsi que les Observateurs ayant l’habitude d’effectuer des missions de monitoring dans le cadre de l’Observation Indépendante des Forêts pour le compte de l’OCDH, de comprendre l’observation indépendante externe des forêts, comment relever des indices et des preuves d’illégalités dans le cadre des activités agroindustrielles, minières et infrastructurelles; savoir conserver les preuves d’illégalités observées sur le terrain (…), le non-respect des droits des communautés et des obligations sociales afin de dénoncer des actions illégales…
Animée par Alfred Nkodia, Coordonnateur APV-OIFLEGT, cette formation a été structurée autour de deux grands modules « Observation indépendante externe dans le cadre des investissements non forestiers » et sur « la Dénonciation ». Elle a permis aussi aux représentants des OSC d’avoir des outils devant leur permettre d’utiliser à bon escient le guide sur «l’Observation Indépendante Externe des forêts dans le cadre d’investissements non forestiers » en République du Congo. Un guide publié par l’OCDH, dans le cadre du projet «Agir sur les défis de l’APV: Exploitation illégale et changement du couvert forestier dans le cadre d’investissements non-forestiers ». Ce projet financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans le cadre de son programme FAO-FLEGT est mis en œuvre par le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), l’OCDH, Brainforest et La Maison de l’Enfant et la Femme Pygmées.
Selon Calvin Ampieh, président de l’Observatoire des cultures Bantu, de la biodiversité et de l’éducation à l’environnement (OCBE/Vert), basé à Ouesso dans le département de la Sangha, «cette formation est la bienvenue pour nous acteurs de la société civile car elle vient éclairer nos lanternes en ce qui est de l’Observation Indépendante Externe des forêts dans le cadre d’investissements non forestiers et nous a permis de bien comprendre quelles seraient nos missions une fois sur terrain», a-t-il fait savoir tout en remerciant les initiateurs de ladite formation.
Des missions certes difficiles, «mais avec des guides à notre possession nous avons là des outils qu’il nous faut après observation de faire une dénonciation ou rédiger un bon rapport d’OIE tout en se référant qu’en OIE le plus important se sont les faits et des preuves vérifiables’’», reconnait Jean Thibaut Ngoyi d’AZUR Développement.
De son côté, Alfred Nkodia, estime qu’«à travers cette formation, dans l’ensemble, tous les participants ont assimilé la démarche à entreprendre lors d’une observation indépendante externe», se rassure-t-il. Un avis que partage Alban Ntsiete Moukouagata, chargé de projet FAO-FLEGT au sein de l’OCDH avant de signaler que les représentants des OSC formés seront des relais de l’OCDH dans leur département respectif dans le cadre de l’observation.
