Dans la lutte contre l’exploitation illégale des forêts, le commerce du bois associé et la réduction des émissions liée à la déforestation et la dégradation des forêts, on note principalement trois parties prenantes : l’administration, les communautés forestières (bantous et autochtones), le secteur privé. S’ajoutent la société civile et les PTF (partenaires techniques et financiers). Dans cette typologie, le maillon faible qui ne tire aucun avantage ou presque pas c’est bien les peuples de forêts, alors qu’ils sont les vrais propriétaires. Leur avenir, leur développement et/ou épanouissement dépendent des réserves forestières, y compris son écosystème dont ils font la conservation depuis des générations. L’administration tire son profit à travers le prélèvement des taxes, la prise en charge de carburant, souvent en espèce, le secteur privé maximise son profit dans la commercialisation, mais les communautés à leur tour, assume tout ce qui est négatif : conséquences environnementales, dérèglement climatique, restrictions d’accès aux ressources, pauvreté aggravée, enclavement,…
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