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Célébration de la journée Internationale pour l’Elimination de la violence faite à l’égard de la femme.

Le 25 novembre de chaque année est dédié à la célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.

En tant qu’organisation de promotion et de défense des droits humains, l’OCDH se joint à toutes les autres organisations ayant prévu célébrer cette journée, pour exprimer ses vives préoccupations face aux actes de violence à l’égard des femmes du monde entier, et à celles du Congo en particulier.

Au-delà de ces faits, l’OCDH encourage les autorités politiques à enrichir davantage le cadre législatif et juridique en matière de protection des femmes, et promet son total engagement à le faire respecter.

La loi MOUEBARA n°19-2022 du 04 Mai 2022 portant lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est une initiative à saluer, car elle est venue renforcer le cadre juridique national en matière de protection de la femme et de la fille.

A l’échelle mondiale, on estime qu’une femme sur 3 a déjà au cours de son existence été victime de violences physiques ou sexuelles.

Bien que la violence sexiste mette en péril la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie de ces victimes, elle reste entourée d’une culture de silence. Elle a parfois des conséquences graves sur la santé sexuelle et reproductive de victimes : grossesses forcées et/ou non désirées, avortements dangereux, fistules traumatiques, infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH, allant même jusqu’au décès.

L’UNFPA (le Fonds des Nations Unis pour la Population) est l’un des principaux organismes des Nations Unies chargés de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Les programmes menés par l’UNFPA proposent aux victimes une aide psychosociale, les traitements médicaux et des trousses d’intervention pour les cas de viol, et font valoir le droit de chaque femme et chaque fille à une vie sans mauvais traitements ni violence.

Cette journée permettra d’encourager l’Etat Congolais de continuer à prendre des mesures nécessaires afin de réformer la législation en la matière et à exercer leur fonction de contrôle pour garantir le respect de la loi.

Au Congo Brazzaville, les statistiques sur les violences à l’égard des femmes et jeunes filles sont peu visibles. Une illustration qui montre que celles qui les subissent les vivent simplement en silence. Elles n’osent ni témoigner, ni porter plainte, ni dénoncer les auteurs par peur des représailles.

C’est pourquoi, à l’occasion de cette journée de commémoration, l’OCDH lance un appel auprès des populations victimes de ce genre d’actes, ou même témoins des victimes, de saisir désormais nos services pour le rétablissement de leurs droits et la réparation des dommages subis.

Notre raison d’exister c’est de vous apporter l’assistance que vous méritez.

Nous vous souhaitons plein courage.

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Germain Ayina

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