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Les communautés locales et populations autochtones des axes Sembé –  Souanké renforcées sur la gestion des terroirs et  éclairées sur les nouveaux processus en cours liés à la gouvernance forestière, climatique et foncière

Certaines communautés locales et populations autochtones des axes Sembé –  Souanké sont confrontées aux problèmes fonciers et aux superficies  réduites de terres qui leur ont été attribuées (Série de Développement Communautaires SDC) pour la réalisation des activités de survie notamment l’agriculture, la chasse ,  la pêche et le prélèvement des produits forestiers non ligneux (PFNL). L’espace vital étant réduit, ces communautés n’ont presque pas la possibilité d’avoir de grands rendements agricoles.. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des projets Chaînes d’approvisionnement zéro déforestation et marchés financiers et Forêts Gouvernance Marché et Climat (FGMC) l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme(OCDH) a effectué une mission de terrain  dans les communautés Elendjo ; Cabosse Boumdel ; ELogo 2 Kokoua  à Sembé.

Cette mission avait pour objectis de sensibiliser  les communautés locales et les populations autochtones  dans le département de la Sangha sur les nouveaux processus  de gouvernance forestière en cours et le renforcement des capacités pour l’élaboration  des plans de gestion des terroirs.  Des entretiens ont eu lieu avec les habitants des différentes localités visitées.

La sensibilisation a porté sur le Règlement de l’Union Européenne relatif à la déforestation dont le Partenariat forestier est la résultante ; le processus LIFE dans le cadre de la REDD+. Les messages de sensbilisation ont porté sur les commodités agricoles concernant le Congo  (bois, huile de palme et cacao) ; la manière que les petits producteurs qui sont dans les communautés doivent se préparer par rapport aux exigences de traçabilité ainsi que les mécanismes de partage des bénéfices et avantages et bénéfices carbones éventuels. En outre les communautés ciblées ont été sensibilisées aux méfaits de la déforestation. Elles ont par la suite été édifiées sur la meilleure manière de gérer leur terroirs sur la base d’un module simplifiée produit à cet effet, les membres des communautés  n’ont pas caché  leurs satisfactions c’est le cas de AMOUMA Andréa  de la communauté Elendjo dans la sous-préfecture de  Souanké : « Je vous remercie pour tous vos conseils que vous êtes venus nous prodiguer, j’en suis vraiment ravie de cet éclairage que vous nous avez fait qui nous ont ouvert les yeux sur la gestion de la terre et sur la nécessité de nous regrouper pour mieux gérer nos défis liés à l’utilisation des terres. » et d’ajouter : «votre venue nous donne l’opportunité de nous regrouper, nous entendre  pour mieux gérer notre terroir».

Outre, le village Elendjo, cette équipe de l’OCDH s’est entretenue avec les populations des villages Cabosse ; Elogo2 ;Kokoua et Boumdel, ces populations ont bien accueilli le message et elles ont promis crée des associations pour bénéficier de l’accompagnement dans le domaine de la traçabilité des produits comme le cacao. Hors mis les questions d’étroitesse des terroirs, les communautés ont mentionné avoir des  rivières souillées par la pratique aurifères irrespectueuses des normes environnementales de la part de certaines sociétés asiatiques.

Pour  être exhaustif, cette mission de l’OCDH a permis aux populations sur les axes Sembé-Souanké d’être suffisamment éclairés sur les produits épinglés  par la réglementation de l’Union Européenne sur la déforestation ainsi que sur la gestion communautaire des terres.

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Germain Ayina

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