Urgent:

Organisations et plateformes de la  société civile  membres du GESOP scrutent les processus de gouvernance au Congo pour identifier les défis et formuler des recommandations.

 Les organisations de la société civile sur la gouvernance climatique, foncière et forestière en République du Congo en l’occurrence l’Institut Cerveau Vert (ICV) ; Forum pour la Gouvernance et les Droits de l’Homme (FGDH) ; Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH) ; Action pour l’Environnement et la Solidarité Internationale (AESI) ; Réseau Climat ; Cercle d’Appui à la Gestion Durable des Forêts (CAGDF) ; Observatoire congolais des droits de l’Homme(OCDH) ; Réseau des Femmes pour les Développement Durable (REFADD) ;

Concertation des Nationale des Organisations Paysannes (CNOP)

Association des Populations Autochtones des Pays de Mpangala (APAPM) ainsi que les plateformes Cadre de  Concertation des Organisations de la Société Civile et des Peuples Autochtones sur la REED+ ; le Réseau Climat  Congo ;  Publier Ce que Vous Payez Congo ont à la faveur d’une conférence de presse qui s’est tenue le 2 septembre 2022 à  l’armée du Salut fait une déclaration  adressée au gouvernement pour l’amélioration de ces secteurs .

Des journalistes

Après avoir pris une journée entière (1er septembre 2022) pour finaliser la déclaration commune des organisations de la société civile sur les processus en cours relatifs à la gouvernance climatique, foncière et forestière, les organisations ci-dessus citées ont durant le face à face avec les chevaliers  de la plume et du micro éclairé les lanternes de ces derniers sur la gouvernance climatique, foncière et forestière en République du Congo  dans leur déclaration lue par Nina Cynthia KIYINDOU YOMBO, Chargée  du programme Ressources Naturelles et  Droits des Communautés Forestières à l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH)  mentionné entre autre l’évidence de l’ application  de l’Accord de Partenariat Volontaire signé entre la République du Congo et l’Union Européenne sur l’application des règlementations, la gouvernance et les échanges commerciaux des bois dérivés vers l’Union Européenne.  Et cet accord stipule que le bois et les produits dérivés en  provenance du Congo doivent respecter l’ensemble  des lois congolaises applicables en la matière  et  être traçable. En fait, la société civile manifeste sa  crainte sur le fait que l’Union Européenne   s’est engagé dans un processus d’adoption d’un Règlement sur la déforestation qui porte exclusivement   sur les produits exempts de la déforestation y compris  trois produits exploités : le bois, l’huile de palme et le cacao. Et selon les organisations de la société civile l’adoption de cette nouvelle législation européenne signifiera  que le bois et les produits  dérivés issus du Congo devront remplir des conditions de légalité ainsi que de durabilité.

De ce fait,  la société civile dans sa déclaration  partage et soutient les inquiétudes exprimées par la ministre de l’Economie forestière sur l’avenir des APV et  demande que le renforcement des licences FLEGT n’ait pas pour effet de ralentir  et mettre en mal les efforts en cours et les engagements existants du gouvernement congolais . Aussi la société civile estime-t-elle que le nouveau règlement doit en revanche permettre de capitaliser, valoriser et harmoniser tous les outils que le gouvernement congolais a déjà mis en place dans le cadre de l’APV FLEGT de le REDD+ et de l’agriculture durable

A propos de l’accord relatif  au programme de réduction des émissions ERPA en abrégé, la société civile est inquiète sur le montant de cinq dollars alloués à la tonne de carbone qui n’est pas suffisamment  incitatif  pour inverser  la tendance de la déforestation en République du Congo.

Elle affirme  par ailleurs qu’elle veillera  à l’effectivité  et l’efficacité des mécanismes  de partage des bénéfices et de gestion des plantes ainsi que des autres sauvegardes sociales  et environnementales au profit des communautés locales et  des populations autochtones.

S’agissant  de la lettre d’intention CAFI, la société civile entend se focaliser prioritairement sur les jalons qui correspondent  à la période « 2022-2024 » et qui ont un lien direct avec les droits des communautés locales et les populations  autochtones  notamment la gouvernance forestière et la gestion durable des forêts ;  l’agriculture durable ; la promotion du bois énergie  durable et des énergies renouvelables ; l’aménagement du territoire ; la gouvernance  des secteurs miniers ; les hydrocarbures et infrastructures et la sécurisation du foncier rural.En outre, la société civile  demande que l’appui technique et financier qui lui est  apporté  soit transparent et établi avec sa pleine et entière participation.

Les organisations de la société civile  ont de tout cœur souhaité que le plan d’action de   la Contribution Déterminé au Niveau National  tienne compte des acquis de l’APV FLEGT  et d’autres processus clés afin d’optimiser  le rôle des forêts dans l’atténuation et l’adaptation des changements climatiques ainsi que la prise en charge  des émissions gérées  par les secteurs non pris en compte avant.

En ce qui concerne l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives, la société civile  a entre autres exhorté le gouvernement d’améliorer  le système de collecte  des revenus  issus de l’exploitation  forestière, d’accélérer  la publication  des textes d’application du nouveau  code forestier  afin que l’ITIE du Congo se conforme à l’exigence 2.1 de la norme 2019.

En fin,  sur le processus  APOI (Initiative du Palmier à Huile en Afrique)

la société civile encourage le gouvernement d’améliorer le processus d’adoption et l’opérationnalisation  des directives nationales sur le CLIP  dans le domaine de l’agro-industrie sous forme de texte juridique ; exiger aux sociétés  du secteur de l’agriculture de répondre à l’exigence de durabilité des produits agricoles sur les marchés internationaux.

Puis s’en est suivi un exchange avec les journalistes  dont les préoccupations soulevées ont pour la plupart  tourné autour du  prix de la tonne de carbone qui est définit à 5 Dollars.  Au cours de cette conférence, la préoccupation sur  l’impact  de  l‘APV pour le Congo  sur la gouvernance forestière et bien d’autres questions ont été également abordés.  


 [A1]Merci de mettre la photo de l’évenement.


 [A1]Merci de mettre la photo de l’évenement.

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Germain Ayina

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