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Lettre d’Intention CAFI et le ERPA au centre de l’analyse des organisations de la société civile

  • La salle de réunion du  Centre  d’Appui à la Gestion Durable des Forêts (CAGDF)  a servi de cadre  le  30 mars 2022  à l’atelier du Groupe des Experts pour la Synergie des Organisations et Platesformes (GESOP) , relatif  à l’identification  des jalons prioritaires de la loi CAFI  et d’analyse  du  ERPA. Cet atelier co-organisé par l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) et la Rencontre pour la Paix et  les Droits de l’Homme(RPDH) dans le cadre de la mise en œuvre du projet Forêt  Gouvernance Marché et Climat (FGMC) sous financement de Foreign Commnwealth & Development Office (FCDO), avec l’appui technique de Fern a eu pour  objectif d’ identifier les points saillants de la Loi sur lesquelles la société civile va se focaliser ; identifier les points de l’ERPA qui peuvent être problématiques pour la société civile et identifier les actions et/ou chantiers potentiels pour la société civile ; Jeter les bases pour l’élaboration d’une note de position sur le ERPA.

Durant cet atelier les participants ont suivi , après la présentation de la note de cadrage technique de l’atelier, faite par Nina KIYINDOU YOMBO, chargée du Programme  ressources naturelles et  droits des communautés  forestières au sein de l’OCDH,  l’exposé sur  la note d’information relative au programme de   réduction des émissions Sangha  Likouala et l’accord de réduction des émissions présenté par Monsieur Dabney MATOKO   KOUDIATOUKA , représentant le Coordonnateur de la CN- REDD empêché. Dans sa présentation il a signifié  que l’accord signé entre la République du Congo et la Banque Mondiale  sur la réserve forestière Sangha Likouala est  d’une superficie de 12,4 millions comprenant 17 concessions forestières  constitué de  8 millions 359 tonnes dont la tonne est vendue à 5 dollars , ce qui  générera 41 millions  795 mille dollars au Congo , Dabney MATOKO   KOUDIATOUKA a souligné que cette somme sera répartie entre trois bénéficiaires de ce programme : l’administration publique ;  le secteur privé et les communautés rurales.

Après cet exposé les participants ont suivi l’exposé sur les jalons de la loi CAFI  présenté par la chargée du Programme ressources naturelles et  droits des communautés forestières au sein de l’OCDH Nina Cynthia Kiyindou YOMBO. Elle a éclairé la lanterne des participants sur la Lettre d’Intention de l’Initiative pour   les  Forets de l’Afrique Centrale  (CAFI) conclue entre la République du  Congo et le Conseil d’Administration de cette entité , tout en exhortant les représentants des organisations de la société  civile à choisir les secteurs (Forêt , Aménagement, Contrôle environnemental, Sécurisation du foncier rural, Bois énergie … )de cette Lettre d’Intention sur lesquels ils sont aptes à travailler sur le terrain, dons les jalons prioritaires. 

Le coordonnateur de la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme Christian Mounzeo estime que : «  Le travail de plaidoyer que nous menons c’est pour essayer de nous assurer que les communautés locales et autochtones qui vivent de la foret bénéficient du maximum de dividendes des résultats  qui sont liés à l’exploitation de cette foret et s’est établi que dans le cas du Congo  le prix de 5 dollars la tonne de carbone a été un prix parmi les plus faibles  au monde, c’est un contrat et  les contrats sont signés par des entités et la discussion peut nous permettre aujourd’hui de dire  nous avons signé sur la base des engagements qui ont été faits mais  pourquoi ne ferons-nous pas le plaidoyer pour que des clauses additionnelles permettent d’une certaine façon de réviser ce contrat ».

Le président de la RPDH a renchéri que : «  Ces jalons une fois identifiés nous permettront d’établir notre plan de plaidoyer et notre planification sur  les actions que nous allons mener  en rapports avec ces jalons, nous avons deux projets qui sont  des projets centraux qui nous permettent d’avoir des ressources techniques et financières pour faire cet accompagnement c’’est le projet NICFI et le projet FGMC,  dans ce cadre il  existe les feuilles de route programmatiques. Il y a un ensemble d’actions de suivi, de plaidoyer. Une des  choses que nous faisons aujourd’hui  c’est pouvoir disposer des outils pour finaliser ce plan de plaidoyer et faire le travail  de plaidoyer qui est notre quotidien ».

La chargé des ressources naturelles et forestières de l’OCDH, Nina Cynthia KIYINDOU YOMBO est revenue sur la contribution de sa structure durant cet atelier : «  vous êtes sans le savoir  que l’OCDH et la RPDH travaillent en partenariat dans le cadre de la mise en œuvre du projet FGMC mais aussi dans la mise en œuvre du futur projet  appelé NICFI, dans ce cadre  la contribution de l’OCDH   est de mettre  ensemble la société civile pour réfléchir  aux défis qui sont les nôtres par rapport aux différents  enjeux qui sont liés à la gouvernance forestière, la  gouvernance climatique, la gouvernance foncière, la contribution de l’OCDH c’est aussi de créer les synergies entre acteurs  car c’est une réunion des experts pour la plateforme et la société civile vous avez vu que nous avons reçu des personnes ressources qui nous venues en appui, c’est pour dire que c’est une rencontre multiacteurs et l’apport de tous est le bienvenu par ce qu’ on  ne peut  pas  évoluer en vase clos, ceci pour une meilleure gouvernance climatique forestière te foncière ».

Au terme de cet atelier les participants ont mis en place un petit groupe de réflexion qui sera chargé de recueillir les jalons prioritaires de la lettre CAFI sur lesquels chaque organisation   travaillera tout en indiquant les actions. C’est sous la facilitation de Forum pour la Gouvernance et les Droits de l’Homme (FGDH) que les travaux se sont déroulés.

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Germain Ayina

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