Le sergent Jugal Mayngui, sauvagement torturé par des éléments de la force publique a été reconduit à la Direction centrale des renseignements militaires (DCRM) alors que son état de santé reste préoccupant. Cela s’est fait à l’insu de ses parents.
Hier et aujourd’hui, ses proches n’ont pas pu lui rendre visite. La place de Jugal Mayangui est à l’hôpital.
Cette mesure nous inquiète fortement d’autant plus qu’aucune explication n’est donnée par les autorités militaires et que cela s’est fait à l’insu de ses parents. Pire encore, le droit de visite est simplement bafoué.
L’OCDH demande aux autorités militaires de le ramener sans tarder à l’hôpital militaire où il est traité tout en veillant à sa protection.
Ce que l’OCDH attend des autorités, c’est la mise à la disposition de la justice des auteurs de cette barbarie.