Urgent:

Atelier national d’information et de formation des autorités administratives et administrations impliquées dans la gestion des ressources naturelles

L’exigence de développement par le biais des grands projets engendre d’importantes répercussions sur les communautés locales et populations autochtones. Des violations graves des droits humains ont été identifiées et plusieurs conflits sont à l’état latent. Ces projets se superposent aux terroirs revendiqués par les communautés locales et populations autochtones, entraînant ainsi d’énormes conflits fonciers.

La législation foncière en République du Congo, à titre d’exemple viole la Loi n°05 portant promotion et protection des droits des populations autochtones. A plusieurs points, la législation foncière congolaise est en contradiction avec le mode de vie traditionnel et de culture des populations autochtones. Les conservateurs, les entreprises d’exploitations des ressources naturelles concluent avec le Gouvernement congolais des projets et contrats souvent sans consultation préalable, informée et en toute connaissance de cause des bénéficiaires. La législation internationale qui lie le Congo peine à être appliquée.

Nous avons pu constater que les avancées concernant les droits des individus et des communautés affectés par les activités d’exploitation des ressources naturelles demeurent très insuffisantes. Des faits légion montrent bien l’échec de la politique du Gouvernement congolais à faire respecter les droits des communautés par les entreprises.

L’OCDH, dans le cadre du projet « VERDIR le respect des droits de l’Homme dans le Bassin du Congo », financé par l’Union européenne, a réuni pendant deux (2) jours des travaux, des parlementaires, des présidents des conseils départementaux (élus locaux), les directeurs de services, des conseillers des Ministres… impliqués dans la gestion des ressources naturelles.

Les conclusions du rapport de cette activité seront communiquées très rapidement.

Image placeholder

Franck TCHIBINDA

Commentaires

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *